Réhabilitation énergétique et mobilité urbaine
Étude de la contrainte patrimoniale au regard de celle de l’énergie - Deux quartiers à Rome et Paris
Changer les modalités de production et de gestion de l'énergie tout en conservant le patrimoine
Comment faire dialoguer les critères esthétiques et culturels avec les besoins énergétiques et environnementaux ? Cette étude y répond par une analyse des dynamiques du bâti, des résidents et de leur mobilité. La modélisation reproductible et les deux prospectives à 30 ans (l’une sans intervention, l’autre avec des interventions définies et ciblées) en font un guide de recommandations pour l’aménagement du territoire, de l’énergie, de l’urbain et des transports à l’échelle d’un quartier voire d’une ville.
Comment faire dialoguer les critères esthétiques et culturels avec les besoins énergétiques et environnementaux ? Cette étude y répond par une analyse des dynamiques du bâti, des résidents et de leur mobilité. La modélisation reproductible et les deux prospectives à 30 ans (l’une sans intervention, l’autre avec des interventions définies et ciblées) en font un guide de recommandations pour l’aménagement du territoire, de l’énergie, de l’urbain et des transports à l’échelle d’un quartier voire d’une ville.
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- Il fournit des propositions concrètes et une modélisation reproductible
L’objet de cette étude est d’analyser les rapports entre l’architecture, les sciences de l’ingénieur et l’énergie, notions clés des problématiques environnementales. Celle-ci explore la relation entre les systèmes énergétiques et l’environnement en soutenant des recherches sur la qualité énergétique des bâtiments, des villes et des paysages.
Les terrains d’étude choisis sont les quartiers de Flaminio à Rome et Jussieu à Paris, ces zones se caractérisant par un tissu historique et patrimonial comparable.
En tenant compte de la mobilité en milieu urbain, conditionnée par les propriétés du bâti et par les modes de vie des résidents, l’étude définit, par le biais de l’analyse morphologique et typologique de différents établissements urbains, le potentiel de transformation architectural du bâti dans le cadre de la transition énergétique – à l’échelle d’un îlot, d’un quartier et d’un bâtiment.
Elle démontre que les modalités de production et de gestion de l’énergie doivent changer : en effet, actuellement la production est concentrée et la demande diffuse ; à court terme, la production doit être au plus proche de la demande, même à l’échelle du quartier. Elle doit être stockée et utilisée au plus proche de sa production, par exemple pour alimenter, en partie, la mobilité électrique.
L’étude est née dans le contexte du programme interdisciplinaire de recherche Ignis Mutat Res. Penser l’architecture, la ville et le paysage au prisme de l’énergie, soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication, et piloté par le Bureau de la recherche architecturale, urbaine et paysagère (BRAUP), en synergie avec le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie (MEDDE), piloté par la direction de la recherche et de l’innovation (DRI), l’Atelier international du Grand Paris (AIGP), Veolia Environnement et IEED VeDeCoM.