Encyclopédie Perret
Les principaux projets de l’une des grandes figures de l’architecture du XXe siècle.
Cet ouvrage très complet adopte la forme d’une encyclopédie thématique pour présenter les principaux projets de ce précurseur, les notions qu’il a utilisées, ainsi que le tissu de ses relations sociales et professionnelles. Le nom d’Auguste Perret est indissociable de celui de ses frères cadets, Gustave et Claude, avec lesquels il crée en 1905 une structure originale de conception et de production, à la fois agence d’architecture et entreprise de bâtiment. Dès les années 1920, leur œuvre a fait l’objet de nombreuses publications que couronne cette encyclopédie à la rédaction de laquelle ont participé près de 40 chercheurs issus d’une dizaine de pays. Elle rend compte avec précision et exhaustivité des recherches en cours sur les frères Perret mais tire aussi parti des recherches connexes (sur l’histoire du béton armé, sur la critique architecturale, etc.) afin de mieux rendre compte de la place des Perret, et d’Auguste en particulier, dans l’histoire mondiale de l’architecture.
Coéditée avec Monum, Éditions du Patrimoine, l’Encyclopédie Perret comporte plus de 200 entrées, dont 20 essais et 70 notices longues. Elle paraît alors que s’ouvre au Havre, dont Auguste fut l’architecte en chef de la reconstruction, une exposition intitulée « Perret, la poétique du béton, 1900–1954 » destinée à voyager dans le monde entier.
Parmi les réalisations des frères Perret :
– L’immeuble de la rue Franklin, Paris (1903–1904) : premier immeuble d’habitation en béton armé ;
– Le théâtre des Champs-Élysées, Paris (1910–1913) : la controverse sur la paternité de l’œuvre offrit aux Perret l’occasion de défendre leur position théorique ; la composition du plan et de la façade dérive de la configuration de l’ossature ;
– L’Église Notre-Dame, Le Raincy (1922–1923) : considérée comme la « Sainte-Chapelle du béton armé » ;
– Le Théâtre de l’exposition des arts décoratifs, Paris (1924–1925) : « La scène était dans la salle comme l’abside est dans le temple », expliqua Auguste Perret ;
– L’immeuble de la rue Raynouard, Paris (1929–1932) : une œuvre de la maturité où s’affirme un langage architectonique fondé sur l’expression exclusive d’une logique constructive et d’un matériau ;
– Le Mobilier national, Paris (1934–1936) : un programme très complexe auquel les architectes ont répondu par un principe unificateur de trame.